• Beaucoup d'idées reçues circulent autour du Trouble Dissociatif de l'Identité. On dit que tout ce qu'on peut faire c'est vivre avec et que « vivre avec » signifierait « fermer sa bouche et supporter les symptômes sans broncher ». Voici quelques astuces de « vivre avec » qui n'ont rien à voir avec le fait de souffrir en silence.

    Les techniques d'ancrage servent dans plein de contextes différents : dissociation, addiction, phobie, anxiété, Trouble Anxieux Généralisé, panique, automutilation, flashback etc.

    Leur but est de ramener la conscience au contact de la réalité, de l'ici et maintenant. Elles fonctionnent en stimulant sensoriellement et intellectuellement l'esprit pour interrompre la spirale infernale dans laquelle certains troubles nous embarquent.

    Il en existe plein de sortes différentes. Il est important de trouver lesquelles sont utiles pour vous et lesquelles vont empirer vos symptômes. Attention au contexte : ce qui peut vous apaiser dans une situation peut parfois être délétère dans une autre, et inversement. Prenez le temps d'observer comment vous y réagissez suivant la situation. Pour une personne très dissociée, chaque part ou alter peut avoir besoin de techniques différentes.

    Les techniques d'ancrage se basent sur : des distractions mentales ; l'orientation dans l'espace et le temps ; des stimulations sensorielles ; le mouvement et la visualisation. Des exemples sont donnés pour chaque catégorie, ainsi que des conseils en cas de flashback ou reviviscence.

    Article complet ici : > https://tinyurl.com/yckm2cr9 <


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  • Nous arrivons à la conclusion de cette série d'articles. Vous y trouverez la bibliographie utilisée, afin de pouvoir vérifier dans quelles mesures les propos soutenus par les articles sont basés sur des données vérifiables et à jour.

    L'article en entier est disponible sur : > https://tinyurl.com/54d4xj2p <

     


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  • Une fois que la fusion finale a été atteinte, la thérapie n'est pas terminée. D'autres étapes sont nécessaires. Il en est de même si la personne considère la multiplicité fonctionnelle ou résolution comme la fin de sa propre thérapie.

    Une étape importante du processus de soin est la résolution de la phobie de la vie normale. Il s'agit d'apprendre à fonctionner sans dissociation mais aussi, apprendre à accepter tous les éléments de sa personnalité, tous ses traits de caractère, tous ses modes de fonctionnement différents.

    Le travail peut également s'orienter vers les croyances psychologiques maladaptées, afin de réapprendre qu'on a le droit au bonheur, au respect, à poser des limites.

    Pour certaines personnes, cette étape de la thérapie peut prendre beaucoup plus de temps que les soins des traumas. Cela montre bien à quel point l'imaginaire de « fusion = guérison » n'a absolument rien à voir avec la réalité du terrain. On peut guérir sans fusion et être fusionné bien avant d'être « guéri ».

    Article complet : > https://tinyurl.com/3yjjky36 <


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  • Le dernier article que j'ai partagé parlait de la fusion finale ainsi que de la possibilité de l'accompagner par une sorte de rituel afin de « marquer le coup » ou de la faciliter.

    L'article d'aujourd'hui propose trois métaphores ou visualisations qu'il est possible d'utiliser à ces fins. Elles peuvent aussi être utilisées pour des fusions entre un nombre restreint d'alters à différentes étapes du processus d'intégration.

    La première métaphore proposée utilise l'image d'un arc-en-ciel et du spectre de la lumière visible.

    La seconde métaphore proposée utilise l'image d'une zone sanctuaire circulaire.

    La dernière métaphore proposée utilise l'image d'étoiles se rassemblant.

    Ce ne sont que des exemples. Ils n'est pas obligatoire d'utiliser ce genre d'image. Vous pouvez aussi vous en inspirer pour créer la vôtre.

    Lien vers l'article : > https://tinyurl.com/2p8u5ynv <


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  • Définition : neuroatypie

    Un trouble neurodéveloppemental, c'est-à-dire, présent dès la naissance et apparaissant au cours du développement. L'individu se développe d'une manière atypique sans que cela puisse être attribué à son environnement, à des considération socio-économiques ou culturelles, etc. L'intensité et la visibilité des symptômes peuvent varier en fonction de l'environnement, la capacité à masquer et compenser les symptômes aussi. Mais le développement en tant que tel est d'origine strictement génétique.

    La CIM-11 considère la liste suivante comme des troubles neurodéveloppementaux : les troubles du développement intellectuel, les troubles du développement de la parole ou du langage (exemple : dysphasie), l'autisme, les troubles de l'apprentissage (exemple : dyslexie), les troubles de la coordination motrice (exemple : dyspraxie), le TDAH, et d'autres encore. Le syndrome Gilles de la Tourette et les Tics chroniques sont considérés comme une sous-catégorie de troubles neurodéveloppementaux.

    À cause de la forte prédisposition génétique de leur développement, la bipolarité et la schizophrénie pourraient rejoindre la liste des neuroatypies dans les années à venir.

    Définition : maladie psy acquise

    Tout ce qui est d'origine autre que génétique et qui va avoir des effets négatifs sur la qualité de vie de la personne à cause de la manière dont ça modifie le fonctionnement de son cerveau.

    Pour une liste des maladies psy, vous pouvez consulter le DSM ou encore la CIM.

    Les traitements

    Dans tous les cas, les personnes avec des troubles ou particularités psys doivent avoir accès aux mêmes droits. L'origine du trouble ne doit en aucun cas servir à discriminer les personnes.

    Dans tous les cas, toutes les accommodations et adaptations nécessaires doivent être accessibles. Qu'il s'agisse de garder une personne à distance de ses triggers traumatiques le temps qu'elle s'en remette, ou d'éviter à une personne hypersensible de se retrouver dans des environnements surchargeants, les droits aux accommodations doivent être les mêmes.

    L'accès aux traitements psychologiques et psychiatriques doivent être facilités dans tous les cas, et surtout, gratuits. Ils doivent être accessibles à tous les âges de la vie. Qu'il s'agisse de thérapies cognitives et comportementales pour apprendre à gérer et diminuer les symptômes, de thérapies du trauma, d'ergothérapie ou que sais-je encore, il est injuste que ces traitements soient aussi rares, difficiles d'accès et coûteux qu'ils le sont actuellement.

    L'accès à certains médicaments demande un diagnostic précis, il est donc vital de permettre l'accès au diagnostic à tout le monde et à tous les âges de la vie. Les diagnostics différentiels sont très importants afin d'apporter le bon traitement aux bonnes personnes. En effet, certains troubles psys avec des symptômes similaires ont besoin de traitements parfois radicalement opposés. Les distinguer est crucial pour apporter à chaque personne ce dont elle a besoin. Cela évite l'errance médicale, les erreurs de traitement et cela évite aussi de se retrouver avec des personnes souffrant toute leur vie d'un trouble au traitement simple ou qu'il est possible de guérir.

    Je pense par exemple aux troubles dissociatifs d'origine traumatique, qui peuvent entraîner des hallucinations ou pseudo-hallucinations. Ils sont souvent confondus avec d'autres troubles avec des symptômes hallucinatoires et ne sont que rarement traités en France. Alors qu'il est possible de guérir de tous les traumas, y compris quand on a un TDI. Je pense aussi aux troubles traumatiques entraînant des symptômes similaires au TDAH ou à l'autisme. Ces troubles peuvent être guéris mais, confondus avec le TDAH ou l'autisme, entraînent des croyances fausses au sujet de la possible « guérissabilité » de ces derniers.

    Dans certains cas, peut-être que les thérapies géniques pourront faire leurs preuves pour certains troubles. Je ne sais pas si ce sera possible un jour. Dans tous les cas, si le traitement existe et surtout que la personne souhaite en bénéficier, il doit être accessible et gratuit.

    Quelle que soit l'origine du trouble, j'ai l'intime conviction qu'il est nécessaire d'éviter l'hospitalisation autant que possible, pour plusieurs raisons.

    D'une part, le fait d'être dans un environnement familier augmente le bien-être et facilite la guérison. Ensuite, l'état actuel des hôpitaux psychiatriques est... ce qu'il est. C'est un environnement stressant, les soignants sont peu disponibles, l'éventail de traitements proposés est limité. Il y a également des risques de dérive de maltraitances physiques, psychologiques ou psychiatriques. Il suffit par exemple qu'une personne transgenre tombe sur un soignant transphobe et c'est le drame. Comment guérir dans un environnement qui nous rend malade ?

    Ce problème se pose à l'inverse dans le cas des troubles traumatiques issus d'un environnement quotidien délétère. L'hôpital ou autre structure d'accueil doit pouvoir rester une option si la personne le souhaite. Dans ce cas cette structure d'accueil doit être adaptée aux soins des personnes plutôt qu'à leur isolement temporaire « le temps que ça passe ».

    Le droit principal qui touche toutes les personnes atteintes de troubles psy reste le droit à l'autonomie. Rien à propos de nous, sans nous. Il s'agit de nos vies, de nos identités, de notre santé. Il est important que nous puissions avoir accès au maximum d'informations, de psychoéducation au sujet de notre état afin de pouvoir prendre les meilleures décisions nous concernant.

    Ce n'est pas à d'autres de décider pour nous ce qui est le mieux pour nous.

    En tant que malades psy et/ou neuroatypiques, nous sommes les spécialistes en ce qui concerne notre bien-être et notre qualité de vie. Personne ne peut dire à notre place ce qui est mieux pour nous. Nous sommes les seuls à pouvoir dire ce qui améliore ou non notre qualité de vie. Nous ne sommes peut-être pas les spécialistes du fonctionnement de notre cerveau ou des soins à apporter mais nous restons les spécialistes de notre bien-être et de notre vie quotidienne.

    Ce qui nous fait aborder le sujet délicat des soins imposés par la force.

    Il y a des cas délicats et dramatiques où une personne devient dangereuse pour elle-même ou pour les autres. Il devient nécessaire de la soigner de force, au moins temporairement, le temps qu'elle puisse regagner ses esprits et sa capacité à l'autodétermination. Je ne suis pas en capacité de dire où se trouve la limite à partir de laquelle il est nécessaire de soigner quelqu'un de force. Mais par des témoignages, je sais que ces soins de force peuvent être préférés à des stratégies de désescalade, plus coûteuses en temps mais aussi plus efficaces au long terme pour conserver l'alliance thérapeutique. C'est triste comme situation et souvent traumatisant.

    Je n'ai pas les compétences ni les connaissances pour trancher par rapport à ça. Je déplore néanmoins le manque de tact des soignants, le manque de moyens attribués aux soins psy, le manque de psychoéducation de la population en général, et tous les autres facteurs sociétaux qui mènent à ce genre de situation tragique.

    Il y a d'autres cas délicats où c'est le trouble en lui-même, ou la psychophobie et le validisme sociétaux, qui amènent une personne à craindre ou refuser les soins. Je n'ai pas de solution à apporter. Chaque cas est différent. Une personne traumatisée qui est dans le déni de ses traumas et la phobie interne de ses traumas, ne sera pas du tout abordée de la même façon qu'une personne paranoïaque qui pense que son traitement médical a pour but de lui faire du mal, ne sera pas du tout abordée de la même façon qu'une personne qui a regardé des films d'horreur et est persuadée que les soins psy se bornent à une camisole de force et une cellule capitonnée.

    Même deux personnes correspondant à la même description simplifiée peuvent avoir besoin de solutions radicalement différentes.

    Il n'y a pas de solution simple.

    Je ne suis certain que d'une seule chose : la violence envers les personnes neuroatypiques et/ou malades mentales n'est jamais la solution.

    Comment éradiquer tous les troubles psy ?

    La seule différence que je trace entre les neuroatypies et les maladies mentales est liée à leur origine et donc à la manière dont il convient de les aborder dans la lutte contre leur apparition.

    Les neuroatypies sont d'origine génétique. Souhaiter les éradiquer revient à souhaiter éradiquer les gènes permettant leur développement et donc, éradiquer des personnes. C'est eugéniste. C'est une position qui est éthiquement et moralement intenable. J'estime ne pas avoir besoin de développer plus que ça cet aspect de mon argument.

    Biologiquement c'est également une aberration. Pour qu'une espèce vivante s'adapte rapidement aux changements de son environnement, elle doit avoir la plus grande diversité génétique possible. Ce qui est une maladie dans un certain contexte peut présenter un avantage dans un autre contexte. Ce n'est pas systématique mais c'est une possibilité. Par exemple la drépanocytose est un facteur protecteur contre le paludisme.

    Si nous voulons vivre longtemps en tant qu'espèce, il est biologiquement nécessaire de conserver la plus grande variabilité génétique possible donc de préserver la vie des personnes neuroatypiques ainsi que leurs droits reproducteurs.

    Par opposition à une neuroatypie, qui est d'origine génétique, une maladie psy acquise se développe à cause d'un environnement délétère.

    Dans certains cas c'est l'environnement socio-économique qui est délétère, amenant à des traumas simples ou complexes, de l'anxiété, des phobies, des troubles de la personnalité, etc.

    Dans certains cas c'est l'environnement biochimique qui est en cause,. Par exemple certaines maladies sont causées par des produits chimiques ingérés au cours de la vie de l'adulte (exemple : maladie de Creutzfeldt-Jakob) ou bien plus tôt, durant le développement du fœtus (exemple : alcoolisme fœtal).

    Dans d'autres cas, la recherche est en cours pour comprendre le mécanisme derrière le développement de certaines maladies.

    Il est possible d'éradiquer ces maladies sans éradiquer d'humains. Il suffit d'éradiquer les facteurs causant le développement de ces maladies, ou de développer la recherche pour les soigner et les guérir.

    Modifier notre environnement social, économique, biochimique afin d'éviter de développer des maladies, cela bénéficie à tout le monde. Tout le monde peut développer ces maladies acquises. Éviter de les développer permet à la population entière de gagner en qualité de vie.

    C'est le même principe qu'avec la vaccination à grande échelle, par exemple. Le but est de garder la population en bonne santé.

    Comment le validisme et le capitalisme bénéficient de tout mettre dans le même panier

    Lorsqu'on déclare que les troubles psys sont tous des neuroatypies, parce qu'ils modifient le fonctionnement biochimique du cerveau, cela rejette la « faute » sur les personnes. Ce n'est pas la société qui rend les personnes malades, ce sont les personnes qui, intrinsèquement, sont malades. Ce n'est pas le capitalisme qui pousse les gens au burnout, ce sont les personnes qui sont faibles et méritent d'être en burnout. Elles ont un défaut de naissance. Une faille. C'est la porte ouverte aux idéologies d'eugénisme et de « Darwinisme social ».

    Dire que c'est de naissance on y peut rien, cela risque aussi de décourager à chercher des soins alors même qu'ils existent. C'est le cas par exemple du TDI qui se guérit très bien quand on a accès aux soins corrects, mais n'a que quelques pourcentages de rémission spontanée lorsqu'on ne fait rien d'adapté pour la personne.

    C'est bien pratique pour une société capitaliste et validiste de dire qu'on n'y peut rien c'est comme ça. Cela donne une excuse pour n'apporter aucun soin, aucune accommodation, aucune adaptation à qui que ce soit. Cela donne une excuse pour enfermer « les fous » dans des institutions, hôpitaux ou foyers spécialisés. On ne peut « rien » pour eux, autant les évacuer de la vue du grand public.

    En se focalisant sur les « tares » des personnes plutôt que sur leur qualité de vie et leur bien-être, on tombe dans d'horribles dérives : maltraitances médicales, négligences médicales, « soins » maladaptés.

    Pour citer un exemple que je connais bien, les « thérapies comportementales » pour les autistes sont de la maltraitance médicale organisée. Elles sont sorties du même cerveau, littéralement, que les « thérapies de conversion » pour les personnes queer. Pourtant il existe des thérapies avec des effets positifs réels pour le bien-être des personnes autistes : ergothérapie, thérapies d'intégration sensorielle et d'autres. Mais cela demande à la société capitaliste et validiste d'accommoder les autistes.

    Quelle horreur. Enfer et damnation. Il faut faire de la place pour accommoder les personnes vulnérables. Pour le capitalisme validiste, c'est beaucoup plus simple de les « dresser » avec des protocoles comme ABA pour qu'ils se soumettent le mieux possible aux demandes capitalistes de production monétaire et aux demandes validistes de normativité des comportements.

    Je ne cite que cet exemple car je le connais bien, mais tous les troubles psys, neuroatypies ou maladies, sont logés à la même enseigne. Le « fou » doit être invisible et produire du capital pour avoir le droit d'exister. Tous les mettre dans le même panier est pratique : une seule étiquette, un seul traitement. On n'est pas loin des idéologies des années 1930-1940. Les ESAT y ressemblent idéologiquement par certains côtés. C'est clairement une amélioration mais ce n'est pas encore l'idéal. Ce n'est pas encore assez centré sur le bien-être et la qualité de vie des personnes. C'est encore centré sur la mise au travail et l'isolement des « fous ».

    Comme si « travailler » était la raison principale voire la seule raison de l'existence humaine. Mais c'est un autre débat.

    L'un dans l'autre, mettre tous les troubles psy dans le même panier c'est une manière « à la cool » d'oppresser les gens. Vous êtes fous, c'est votre faute, c'est dans vos gènes, on n'y peut rien, vous resterez comme ça toute votre vie sans aucun espoir d'amélioration ni de guérison.

    D'une certaine façon, ça encourage l'oppression. Si quelqu'un a une maladie psy, on considère qu'il est impossible qu'elle guérisse. Elle est donc socialement marginalisée pour le reste de sa vie. Après tout, c'est sa faute. Tout ce qu'on peut faire c'est l'enfermer loin du reste de la société.

    Cela maintient le statu quo actuel. Mais aussi, cela entretient une terreur sourde chez les personnes qui ne sont pas encore « folles ». Si la « folie » est la faute de la personne folle, alors c'est une responsabilité personnelle (et pas sociétale) de faire attention de ne pas devenir « fou ». Cela déresponsabilise le système, l'environnement social qui a rendu la personne malade. Les changements systémiques qui pourraient éviter de rendre malade la majorité de la population, ne sont pas engagés. Le système continue de privilégier les quelques personnes au sommet et d'opprimer le reste de la population en une sorte de course à qui opprimera le plus de personnes pour éviter d'être soi-même opprimé.

    Cela met tout le monde sur le qui-vive, à la recherche de la preuve de « folie » chez l'autre dans le but de le marginaliser et l'opprimer, dans une logique un peu claquée au sol que « si c'est moi qui opprime en premier alors je ne serai pas moi-même opprimé ». Cela entraîne la crainte du diagnostic, retarde l'accès aux soins et aux accommodations.

    Tout le monde en souffre mais comme chacun vérifie qu'il est bien en train de piétiner plein d'autres personnes, on oublie qu'on est tous en train de se faire marcher dessus par une seule poignée de guignols tout en haut. On oublie qu'on peut vivre sans piétiner les autres, qu'on peut décider de refuser de participer à cet enchaînement d'oppression.

    La seule réelle solution à mon avis serait un changement sociétal profond. Un changement à base d'inclusivité, de psychoéducation, d'accès rapide et gratuit aux soins.


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