• La fusion finale est une option possible dans la thérapie du TDI, sans pour autant être la panacée. Elle présente des avantages et des inconvénients, à l'instar de la multiplicité fonctionnelle.

    Vue de l'intérieur, la fusion signifie que toutes les identités sont tellement sur la même longueur d'onde qu'il devient impossible de les distinguer. Les conflits internes disparaissent, les décisions sont prises de manière instantanée, les émotions sont cohérentes. L'identité ressentie peut encore fluctuer mais ça reste « moi qui fluctue ».

    Il est possible de laisser la fusion finale se faire toute seule avec le temps, comme conséquence naturelle de l'intégration définitive de toutes les parts de la personnalité. Il est également possible de prévoir une sorte de rituel, à effectuer par exemple en compagnie de son thérapeute, afin de « marquer le coup ».

    L'article complet est disponible ici : > https://tinyurl.com/4u75kahs <

     


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  • La multiplicité fonctionnelle est un concept très mal compris. Il est souvent confondu avec la coopération. En réalité, cela désigne l'état d'une personne originellement dissociée qui a guéri tous ses traumas et apaisé la quasi totalité de ses symptômes dissociatifs. Un autre nom pour cela est résolution. Les différentes identités sont toujours présentes mais trop intégrées pour être encore des alters à part entière.

    Les soins et la thérapie peuvent s'arrêter à cette étape si la personne globale le souhaite, car elle est désormais parfaitement fonctionnelle sans avoir besoin de sur-compenser tout le temps. Elle n'a aucune amnésie, toutes les ressources internes sont partagées par la totalité des identités, tous les traumas sont résolus.

    La fusion finale des identités est une option possible à partir de ce moment, mais c'est uniquement une option et uniquement si la totalité des identités le souhaitent.

    L'article liste les avantages et inconvénients de rester à l'état de multiplicité fonctionnelle par rapport à la fusion finale des identités – et inversement.

    N'hésitez pas à consulter l'article complet pour les détails : > https://tinyurl.com/48y6becb <


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  • Dans le cadre de la dissociation complexe, traiter les souvenirs traumatiques ne se fait pas en deux séances de gauche-droite à base d'EMDR. Il faut y aller beaucoup plus progressivement et délicatement sous peine de refaire dissocier la personne ou de la retraumatiser.

    La personne doit longuement se préparer en travaillant à rester ancrée dans l'ici et maintenant – ou au moins, arriver à ancrer et sécuriser les alters avec lesquels elle veut commencer le travail.

    La première étape est la synthèse des événements : ponctuelle pour rassembler les pièces d'un même événement, étendue pour replacer cet événement dans la ligne temporelle globale du corps. Différentes parts dissociées vont aborder cela par différents angles en fonction de leurs spécificités.

    La réalisation peut se faire de plusieurs façons différentes. L'article liste toutes sortes d'outils, certains demandant un thérapeute qualifié, d'autres pouvant se pratiquer seul ou en club sans qualification thérapeutique. Les deux types sont complémentaires. Il est important d'y aller doucement pour bien faire la différence entre l'ancrage dans le cadre du processus thérapeutique et l'hyper-réalité des flashback traumatiques.

    L'article termine en mettant en parallèle le fonctionnement de l'EMDR avec les étapes de thérapie conceptualisées dans le cadre de la théorie de la dissociation structurelle.

    Article complet : > https://tinyurl.com/bpdnsj7m <


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  • L'article commence par rappeler que la thérapie s'organise conjointement entre le patient et le thérapeute : le premier connaît ses limites et ses capacités de travail, le second connaît les outils. Il est nécessaire que les deux s'accordent et forment une alliance thérapeutique afin que les soins se passent correctement.

    La gestion des symptômes de la dissociation n'a rien à voir avec le fait d'apprendre à « vivre avec ». Il s'agit de tout une palette d'outils et d'exercices à appliquer à chaque symptôme afin de l'apaiser. La difficulté des exercices augmente progressivement avec le temps, au fur et à mesure que le patient gagne en compétences et rassemble ses ressources.

    Des étapes importantes dans la gestion des symptômes concerne les phobies internes et externes : phobie des actions mentales (phobies de pensées), phobie entre les parts dissociées (peur de communiquer avec certaines parts/alters).

    D'autres étapes importantes concernent l'efficacité mentale c'est-à-dire la capacité à se concentrer, à planifier les actions, à adapter son comportement de manière souple en fonction des situations. La coopération entre les parts est vitale pour cela.

    L'attachement et les phobies associées (phobie de l'attachement, phobie de la perte d'attachement) sont aussi un aspect important du processus thérapeutique. Chaque alter sera prit en compte dans son individualité pour adapter au mieux les soins à ses besoins spécifiques.

    Article détaillé : > https://tinyurl.com/4uc5sb3j <


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  • L'intégration sert à soigner et guérir les traumas. Pourtant, les personnes dissociées en ont peur. La fusion finale des identités est encore plus terrifiante. Cet article se penche sur ce phénomène pour en expliquer les causes et comment les résoudre.

    Parmi les sources d'angoisses se trouvent : l'incapacité à comprendre comment fonctionner de manière intégrée, la peur que les soins fassent disparaître les alters, la peur de devoir affronter les souvenirs douloureux plus vite que la personne ne peut le faire et d'autres craintes encore.

    La réalité de ce qu'est la thérapie du TDI par intégration est rappelée en vis-à-vis de chaque crainte soulevée par l'article.

    Vous trouverez l'article complet à l'adresse suivante : > https://tinyurl.com/y5dapne3 <


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