L'article commence par donner différentes formulations de la définition d'un traumatisme en psychologie. Le mécanisme sous-jacent est l'incapacité à réaliser l'intégration des informations de l'événement : les mécanismes traumatiques sont intrinsèquement liés à la dissociation.

On pense qu'éviter d'en parler va faire disparaître le trauma. En vrai ça empire les symptômes traumatiques. Mais trop en parler ou le faire d'une mauvaise façon peut re-traumatiser.

Les enfants ont du mal à parler des traumas car ils dissocient très facilement, n'arrivent pas à considérer l'événement comme réel et peuvent raconter les événements les plus horribles d'une façon émotionnellement détachée. Ce n'est pas le signe d'un mensonge mais le signe d'une dissociation intense pour protéger le cerveau du traumatisme.

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Cet article est une FAQ.

1. un trauma est un choc psychologique ou un stress assez intense pour causer une blessure à l'esprit, au cerveau. Tout le monde n'a pas la même sensibilité ni la même résilience. Tous les événements ne sont pas traumatisants pareil, certains facteurs empirent la chose. Un trauma n'est pas toujours une violence, ça peut être une négligence ou d'autres choses encore.
2. il y a deux familles de traumatismes : les événements uniques et ponctuels (agression unique, accident, catastrophe naturelle, mort d'un proche...) et les événements multiples, prolongés et/ou chroniques (maltraitances infantile, négligences chroniques, emprisonnement, harcèlement scolaire...).
3. le Trouble de Stress Aigu est un trouble d'origine traumatique.
4. le Trouble du Stress Post Traumatique TSPT ou PTSD est un autre trouble d'origine traumatique.
5. les traumatismes sont souvent présents en comorbidité avec d'autres troubles mentaux, avec différents taux de prévalence.

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L'amnésie dissociative est une façon pour le cerveau de se protéger de souvenirs de traumas et d'éviter les pensées ou actes liés au suicide. Lorsque les souvenir de traumatismes enfouis remontent, il y a risque de passage à l'acte.

Pour diagnostiquer une amnésie dissociative il faut entre autres que l'amnésie ne soit pas causée par un autre trouble plus complexe comme le TDI par exemple. L'amnésie peut être :

• localisée sur une période spécifique
• sélective sur des éléments d'une période spécifique
• généralisée à la vie entière et sa propre identité ce qui est rare
• continue, la personne est consciente mais ne se souvient pas de ce qui se passe
• systématisée à une catégorie spécifique : personne, lieu...

Elle peut s'accompagner d'une fugue dissociative : la personne fuit physiquement vers un lieu inconnu en plus d'oublier qui elle est.

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Cet article est l'enregistrement et la retranscription d'une intervention réalisée par l'équipe du site Troubles Dissociatifs Documentation à l'occasion de la Journée du TDI de mars 2023.

Le sujet porte sur la guérison des troubles dissociatif. Pour l'intervenante, guérir implique de poser la ligne entre le normal et la pathologie, entre ce qui permet de vivre au quotidien et ce qui cause une souffrance pour soi ou son entourage ou empêche le fonctionnement. Guérir veut donc dire sortir de la pathologie pour retrouve une normalité confortable, QUI SERA DIFFÉRENTE D'UNE PERSONNE À L'AUTRE.

Ensuite elle aborde son propre parcours pour guérir du TDI : ce qui l'a aidée, mais aussi ses doutes, l'impression d'être « trop cassée » et de ne jamais pouvoir y arriver. Puis elle décrit son quotidien actuel, sa propre « normalité confortable », qui est au-delà de tout ce qu'elle aurait pu imaginer lorsqu'elle a commencé à aborder le sujet sept ans avant cette conférence. Elle décrit sa situation d'intégration et de fusion, ce qui différencie la dissociation identitaire de la séparation identitaire.

Parmi les nombreux autres points abordés, elle rappelle que les patients TDI qui ont accès à la bonne thérapie ont un taux de guérison supérieur à 90%.

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Le DSM-5 définit l'amnésie dissociative comme suit :

A- incapacité à se rappeler les informations autobiographiques importantes liées à des événements stressants ou traumatiques ;

B- causent une détresse significative ou un handicap dans un domaine de fonctionnement de la vie (sociabilité, emploi, famille...) ;

C- ce n'est pas causé par une substance ;

D- ce n'est pas le symptôme d'un autre trouble.

Préciser s'il y a présence de fugue dissociative.

L'amnésie peut être à propos d'un sujet spécifique, d'un moment ou d'une période de temps voire, concerner sa vie entière (mais les informations factuelles et les compétences sont intactes). Les amnésies sélectives et localisées sont souvent niées ou minimisées par la personne.

L'oubli ordinaire ne cause pas de détresse ni de handicap car c'est le fonctionnement normal du cerveau – l'amnésie est handicapante, la personne est souvent re-victimisée, il y a des flashbacks, voire comportements auto-agressifs.

Il est possible de guérir de l'amnésie dissociative si on a accès aux thérapies adaptées. Cela demande un accompagnement spécifique car le retour des souvenirs dissociés cause de la détresse.

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