On appelle switch le changement d'alter au contrôle du corps. Il peut être choisi (passage de relais), forcé (par l'alter qui arrive ou celui qui part !) ou causé par un trigger (négatif ou positif).

Le changement peut être instantané ou long, graduel. Un changement long peut être tout autant être signe d'un mélange temporaire entre les deux alters avant changement, ou signe de difficultés à se reconnecter à l'ici et maintenant. Un changement rapide peut être signe de dissociation surtout quand les switchs rapides s'enchaînent dans un court laps de temps.

La plupart du temps l'influence passive suffit au quotidien : une identité va « prêter » des parties d'elle (idées, compétences, émotions...) à l'identité au contrôle – ou s'imposer de manière intrusive, suivant le besoin.

Les switchs même complets sont rarement visibles de l'extérieur. Les indices sont subtils, souvent dissimulés de manière consciente ou inconsciente pour se garder en sécurité – voire, niés et minimisés quand la personne n'est pas encore prête à réaliser qu'elle dissocie.

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Cet article de Kenichiro Okano parle des « identité obscures », des alters avec des émotions négatives et des comportements maladaptés. Ils cherchent à interrompre la thérapie en la sabotant, pour protéger le système de la douleur de faire face aux traumas.

L'auteur fait le point sur les caractéristiques de ces alters : 1. colère et agressivité – 2. difficiles à approcher – 3. activité rare souvent limitée aux périodes de crise – 4. une présence ressentie presque physiquement. Il présente également quelques prototypes de ce type d'identité, à savoir : a. imitant l'agresseur – b. dépressive et autodestructrice – c. qui parle pour les autres – d. qui veut prendre la place des autres.

Il présente quelques hypothèses quant à leur formation, similaires à ce qu'on a déjà vu pour ce type d'identité, puis il enchaîne sur la manière de les gérer en thérapie afin de les sécuriser, de guérir leur douleur et de leur apprendre d'autres comportements.

Article complet : > http://tinyurl.com/4chsk7e5 <

Cet article aborde la manière dont les persécuteurs sont à la fois des protecteurs, des amis et des alliés pour le système d'identités. L'article commence par une revue de littérature décrivant ce type d'alter, leur origine, leur développement, leurs fonctions dans le système.

Puis une étiologie (étude des causes) est réalisée, abordant différents points : ce sont des protecteurs créés durant l'enfance, qui deviennent harcelants afin d'influencer le comportement de l'identité hôte parce qu'ils n'arrivent pas à faire autrement.

Des pistes de traitement et de thérapie sont ensuite données. Une de ces thérapies se base sur les thérapies de groupe et thérapies familiales en appliquant ces techniques au système d'identités. Le but est de mettre en lumière que le problème est le comportement, pas l'alter. Il y a toujours une bonne raison à ces comportements, qui peut motiver des comportements mieux adaptés. Cela ce fait par des compromis et des négociations. Les thérapeutes doivent faire attention aux mécanismes de contre-transfert durant ces aspects de la thérapie.

Article complet : > https://tinyurl.com/3dpvuc83 <

Cet article regroupe deux témoignages de personnes ayant eu un alter persécuteur.

Le premier est le récit d'un de ces protecteurs maladaptés. Il explique les raisons de ses comportements agressifs passés ainsi que la fragilité que cela dissimulait. Il parle également des autres émotions qui accompagnaient ses comportements : honte, dégoût, colère, haine... Il décortique toutes les peurs enfouies derrière la violence et l'autosabotage. Il explique en quoi les règles et le cadre, le soutien d'autres alters fiables dans le système, l'ont aidé à trouver de la stabilité et s'apaiser.

Le second est rédigé par l'hôte d'un autre système. Il explique la logique derrière le mode d'attachement évitant/oppositionnel. Il pointe du doigt des comportements internes maladaptés et comment le système a réussi à avoir le déclic pour en sortir. Une fois que le rôle de protection du « persécuteur » a été compris et intégré, celui-ci a changé du tout au tout, y compris dans l'apparence de son identité. Les liens entre les membres du système se sont progressivement resserrés et la personne globale fonctionne beaucoup mieux au quotidien, de manière beaucoup plus stable et apaisée.

Article complet : > https://tinyurl.com/36ssmvft <

Les protecteurs maladaptés sont encore plus méfiants vis-à-vis de l'entourage que les autres protecteurs. C'est un comportement logique quand on le remet dans le contexte de la naissance de ces parts dissociées : être proche veut dire risquer l'agression, respecter les règles des agresseurs permet de rester en sécurité, parler des agressions passées peut être vu comme dangereux.

Les conflits entre les alters peuvent entraîner un comportement contradictoire chez la personne dissociée. Il est important de n'accuser aucune identité en particulier : c'est le comportement qui est problématique, pas l'alter ! Et puis, responsabilité partagée oblige, tout le monde est responsable de tout le monde dans le système. Posez vos limites face aux comportements vis-à-vis de vous-même et laissez la personne dissociée gérer son fonctionnement interne. Restez neutre vis-à-vis des conflits internes, même si c'est dur pour vous et frustrant pour les alters.

Article complet : > https://tinyurl.com/y4za7t8v <