Le principe de base des techniques d'ancrage est de rester ici et maintenant. Ces techniques sont utiles pour lutter contre la dissociation, le stress, l'anxiété, les flashback de traumas, les troubles du comportement alimentaire ou TCA, les TOC, les addictions... Elles améliorent aussi la concentration.

L'article développe certaines de ces notions plus en détail. La première partie parle des #reviviscence traumatiques et de l'importance de rester orienté dans l'espace et le temps. Cette partie rappelle également qu'il faut s'entraîner EN AVANCE à utiliser les techniques d'ancrage si on veut qu'elles soient efficaces. Il ne faut pas attendre la crise !

Ensuite est abordée la notion de fenêtre de tolérance : ce qu'elle est, quelles sont les limites, comment savoir si les limites sont trop étroites ou trop larges et comment corriger ça.

Pour finir, il est expliqué comment l'ancrage peut servir à rassembler ses ressources mentales pour augmenter son efficacité en termes de gestion des émotions, de concentration, etc.

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Le system hopping est la croyance qu'il est possible que les alters voyagent d'un système d'identités à un autre, d'un cerveau à un autre. Il y a beaucoup d'explications différentes suivant les personnes interrogées.

Les personnes qui veulent faire voyager leurs alters le font pour divers raisons. Ce phénomène touche les personnes les plus dissociées et fragmentées, avec le moins de limites personnelles. Il cause de nombreux problèmes de manipulations psychologiques (gaslighting) et émotionnelles et de dérives sectaires, comme : prétendre connaître les pensées de l'autre, imposer la création d'introjections de persécuteurs, menaces d'envoyer ses alters tuer l'autre, exiger qu'on « donne » un alter... Les conséquences pour la victime sont CATASTROPHIQUES et traumatisantes.

Le system hopping est impossible, au mieux on est manipulé à créer des introjections, à s'auto-persuader de certaines choses et à réprimer des alters. Les alters ne peuvent pas mourir mais ils peuvent entrer en dormance, devenir inaccessible, croire être morts, s'auto-persuader d'avoir disparu.

Les conséquences néfastes du system hopping sont, elles, bien réelles.

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Les médias ont tendance à focaliser leur attention sur le côté « identités multiples » du TDI comme si c'était ça la pathologie. Alors qu'en réalité les personnes dissociées et les professionnels qui les accompagnes le savent bien. Le problème c'est la dissociation.

Les événements ne sont pas intégrés les uns aux autres ; la conscience du monde, du temps et de soi est réduite à un point comme de regarder le monde à travers un tuyau.

Tout le monde a des parts, qu'elles prennent des identités différenciées ou non, c'est totalement normal. Le problème est quand elles sont coupées les une des autres sans parvenir à communiquer : cela impacte négativement le fonctionnement global de la personne dans au moins un aspect de sa vie.

L'article donne quelques exemples de la manière dont la dissociation et les amnésies impactent la vie. Des gens m'ont déjà dit que c'est une chance de pouvoir oublier les événements négatifs. À quoi je réponds : comment apprendre à se protéger quand on n'a aucun moyen de se rappeler de ce qui est dangereux et de ce qui est sécuritaire ?

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La perte de temps se produit lorsque certains alters ou parts dissociées ne peuvent pas correctement partager leurs souvenirs. Elle peut être totale (blackout) ou partielle.

Partielle : l'alter au contrôle a une vague idée de ce que les autres alters ont fait pendant son absence, il peut y avoir communication d'un résumé des événements, des flash de moments spécifiques...

Blackout : c'est l'amnésie TDI stéréotype. L'alter au contrôle n'a aucune idée de ce qui s'est passé pendant son absence. Cela peut s'accompagner d'une amnésie sur l'amnésie (oublier qu'on a eu un blackout pour éviter de paniquer), de déni, de peur d'être fou, etc. Il peut aussi y avoir une fugue dissociative c'est-à-dire, se déplacer vers un endroit (à cause de stress, trigger, trauma etc) et se « réveiller » à cet endroit sans souvenir de comment on y est arrivé.

Il peut y avoir des switch sans perte de temps ni blackout. La perte de temps et l'amnésie peuvent être à sens unique : l'alter A peut tout ignorer de l'alter B pendant que l'alter B sait tout sur l'alter A, etc.

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J'ai fini ma lecture des livres de Tochikazu Kawaguchi : Tant que le café est encore chaud et Le café du temps retrouvé. Il existe un 3è tome, Le café où vivent les souvenirs qui sortira en novembre. C'est la série du Café Tokyoite.

Dans la ville de Tokyo se trouve le café Funicula dans lequel il est possible d'effectuer un voyage dans le temps. Les règles sont strictes : un seul voyage par personne, on doit rester sur sa chaise, le voyage ne peut pas changer le déroulé des événements, la durée du voyage est égale au temps que met une tasse de café à refroidir...

Pourtant, plusieurs personnes vont tenter l'expérience. Quatre femmes dans le premier tome, quatre hommes dans le second.

Chaque chapitre nous fait découvrir la vie du personnage qui voyage dans le temps, ses motivations, ses deuils, ses blessures. Nous glanons aussi au passage des détails sur la vie des personnes qui travaillent au café. Nous découvrons que, tout compte fait, réaliser ces voyages temporels a un impact énorme sur la vie des gens : la transformation est intérieure.

C'est de la littérature doudou, pas du tout le genre que je lis habituellement. J'ai trouvé le premier en boîte à livres, je me suis dit que ça changerait de tous mes trucs habituels et au pire je le repose dans la boîte, et... ben j'ai gardé et j'ai acheté le deuxième et précommandé le troisième.

C'est rare qu'un livre me fasse pleurer. Ben ceux-là je les ai lus avec des mouchoirs à portée de main. 5/5 Je recommande.