• Cet article est une étude de cas d'une personne présentant des symptômes de TDAH mais pour laquelle se pose la question de la présence de troubles dissociatifs comorbides, étant donné son historique de traumas infantiles et ses symptômes.

    La personne a passé deux évaluations à sept années d'intervalle. La première évaluation a mis en évidence un TDI clairement défini, mais elle a également reçu un traitement pour TDAH. La seconde évaluation a montré que la stabilisation de sa dissociation et de ses symptômes de PTSD lui a également permis de mieux gérer et compenser son TDAH. Néanmoins, la patiente continue de correspondre aux critères diagnostics du TDAH.

    En conclusion, il est important de ne jamais rester sur un seul diagnostic mais de toujours vérifier les troubles comorbides possibles afin d'accompagner au mieux les patients.

    Article complet : > https://tinyurl.com/bdf67h2j <


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  • La dissociation est une dysfonction des systèmes d'intégration des processus psychiques et cognitifs. « Être présent » c'est la pleine conscience ou mindfullness.

    Les personnes avec troubles dissociatifs complexes ont beaucoup de mal à être pleinement conscients. Ils peuvent être présents physiquement mais absent mentalement, par exemple. Ce sont les sentiments d'insécurité et d'hypervigilance qui vont avoir le plus d'impact sur la capacité à être pleinement conscient. La quantité de choses ressenties quand la personne est pleinement présente empêche de maintenir cet ancrage et cette mindfullness.

    Pourtant, l'absence d'ancrage est synonyme de #dépersonnalisation, déréalisation, flashback et autres expériences terrifiantes.

    Tiraillées entre deux extrêmes, les personnes dissociées entretiennent la dissociation pour n'être présentes qu'à moitié, une façon de couper la poire en deux pour rendre la vie supportable.

    Article complet : > https://tinyurl.com/wym32sbw <


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  • Ce dernier article vous explique comment créer et organiser vos outils pour l'ancrage.

    Pour commencer, la façon la plus évidente est de faire une liste des techniques qu'on veut essayer, puis de les essayer dans des moments où ça va bien. Leur efficacité pourra être notée et vous pourrez vous entraîner aux techniques les plus efficaces. Il faut toujours s'entraîner quand ça va bien pour être opérationnel quand ça va mal ! On n'apprend rien au milieu d'une crise.

    La « boîte d'ancrage » quant à elle est un contenant (boîte, panier, étagère...) dans lequel vous rangerez vous outils d'ancrage. Vos listes, des objets sensoriels, des objets distrayants, de quoi écrire au sujet de vos émotions et de ce que vous observez chez vos parts dissociées.

    Le « rituel pour le coucher » vous aide à vous préparer au sommeil et à vous détendre. Ce n'est pas un rituel immuable mais une manière d'apprendre à rendre votre chambre à coucher agréable et apaisante. Ainsi qu'une façon de préparer votre corps et votre esprit à l'endormissement.

    Pour finir, l'article vous donne des outils à apprendre et mettre en place pour gérer les grosses crises. Le plan de crise doit être appris à l'avance et il faut s'entraîner à le réaliser durant des périodes calmes. Il y a également des conseils pour se préparer à affronter les situations que vous savez être trigger : certains jours anniversaires, certains rendez-vous, etc.

    Article complet : > https://tinyurl.com/4tmjph4b <


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  • Cet article liste des dizaines de techniques d'ancrage différentes, classées par famille. Ce ne sont que des exemples et les listes sont loin d'être exhaustives, vous pourrez en trouver bien d'autres en cherchant sur Internet. Mais au moins vous avez là un catalogue qui sert de point de départ.

    •Distractions mentales : de petits exercices mentaux assez simples, sous la forme de jeux.

    •Réorientations mixtes : apprendre à être dans le présent ici et maintenant, en interagissant avec son environnement. Cela fait beaucoup appel à des stim et à la sensorialité.

    •Réorientations vers maintenant : ces ancrages sont spécifiques à se réorienter vers le présent, il s'agit de prendre conscience de la distance entre le passé et le présent ainsi que de la date du jour.

    •Réorientations vers ici : ces ancrages sont spécifiques à se réorienter vers le lieu où on se trouve, de prendre conscience qu'on est ailleurs qu'à l'endroit où le traumatisme s'est déroulé.

    •Stimulations sensorielles : ces ancrages aident à reprendre contact avec le corps de façon sensorielle.

    •Mouvements : ces ancrages aident à reprendre contact avec le corps en bougeant.

    •Visualisations : ces exercices servent à apaiser les émotions et les pensées intrusives en visualisant ou imaginant des choses apaisantes.

    Article complet : > https://tinyurl.com/yckm2cr9 <


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  • Les techniques d'ancrage peuvent être utilisées pour gérer les émotions. En effet dans les troubles dissociatifs les émotions vont être tantôt anesthésiées tantôt surbmergeantes – parfois le phénomène « clignotte » et on passe de tout à rien d'un instant à l'autre, ce qui est épuisant et peut à terme causer une forme de trauma.

    L'article explique les bases pour gérer les émotions et détaille certaines d'entre elles.

    • La colère sert à repérer le danger. Son absence constante comme sa présence constante sont problématiques : la colère doit être dosée pour être efficace dans son rôle de protection.
    • La honte et la culpabilité servent à fuir la réalité de l'impuissance de la victime, elles sont symptomatiques d'un manque de sécurité interne.
    • La phobie de l'attachement et de sa perte sont elles aussi gérées en augmentant l'ancrage au présent et à la sécurité.
    • L'autodestruction et l'autosabotage ont pour but de résoudre des problèmes d'une façon rapide et peu coûteuse en énergie pour le cerveau, malheureusement le résultat est maladapté. L'ancrage aide à rassembler les ressources internes pour trouver des solutions plus efficaces mais plus coûteuses en énergie.

     

    Article complet : > https://tinyurl.com/2pk2tmdn <


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