J'aime beaucoup cet article parce que j'y ai contribué. [Me jette des fleurs.] Il commence par un aperçu rapide du spectre des troubles dissociatifs et de leurs symptômes : dépersonnalisation, déréalisation, PTSD ou ESPT ou SSPT suivant le sigle que vous préférez, simple ou complexe, borderline et les autres.

Il explique ensuite comment se forme une identité alter-humaine : otherkin, therian, fictionkin, factkin etc.

Il y a un petit schéma récapitulatif à la fin et une bibliographie.

Article complet : > https://tinyurl.com/57yc425k <

J'aime beaucoup les livres de vulgarisation scientifique écrits par Colin Bruce qui ont pour thème Sherlock Holmes. J'en possède actuellement deux, L'étrange affaire du chat de Mme Hudson et Élémentaire, mon cher Watson ! trouvé récemment en boîte à livre.

Le "chat" parle principalement de physique quantique, relativité, rayons X, mécanique des ondes... tandis que "élémentaire" parle de statistique, mathématiques et probabilités.

Les enquêtes sont originales, les personnages de Conan Doyle sont bien caractérisés. Les explications scientifiques s'insèrent agréablement dans le récit et même si des fois c'est dur de comprendre la théorie derrière, ça permet au moins de se rendre compte que le monde est bien plus complexe et bizarre qu'on peut le croire de prime abord.

Seul bémol : la caractérisation du personnage de Charles Dodgson (Lewis Carrol) dans "élémentaire" me met mal à l'aise. Au delà des questionnements qu'il est normal de se poser autour de ses relations avec les enfants de son entourage, la manière dont l'auteur met ça en avant me hérisse un choya le poil du dos.

Les hallucinations sont un symptôme du TDI mais aussi d'autres troubles comme la schizophrénie. Cela favorise les erreurs de diagnostic, qui ont pour conséquence le retard de prise en charge adaptée. Les hallucinations listées par l'article sont présentes chez 94% des personnes TDI et ne sont pas spécifiques des psychoses de façon générale.

Le diagnostic différentiel se fait au niveau des symptômes négatifs (quand le manque ou la baisse d'une fonction est le symptôme d'un trouble), PAS sur les symptômes positifs (quand l'apparition de quelque chose « en plus » est un symptôme de trouble). Mais même pour les symptômes négatifs, il faut faire très attention car des causes différentes (psychose, dissociation...) peuvent avoir des effets similaires... et demander des traitements différents !

La suite de l'article détaille ces différents points et il y a une bibliographie de 14 articles médicaux récents.

Article complet : > https://tinyurl.com/3nencjve <

On appelle splitting ou split le phénomène par lequel l'esprit crée un nouvel alter ou part dissociée. Il existe plusieurs théories explicatives à propos de ce phénomène. Cet article en décrit plusieurs.

La plus ancienne théorie est qu'une part de l'esprit rejette ou nie quelque chose qui s'est déjà produit, ce qu'elle est en train de se remémorer – l'expérience refoulée forme un nouvel alter. La théorie moderne est celle de la dissociation structurelle : lorsqu'un événement en train de se produire maintenant ne peut pas être intégré à une part pré-existante, la nouvelle expérience forme une nouvelle part dissociée.

La division est un mécanisme de protection et de survie qui va à contre-courant de la tendance normale du cerveau à l'intégration. Elle est la conséquence d'un stress énorme et son maintien est lui-même source d'épuisement et de stress.

 Article complet : > https://tinyurl.com/2s55wja5 <

Cet article démontre que les troubles de l'attachement, en particulier l'attachement désorganisé durant la petite enfance, sont LE plus gros prédicteur d'un trouble dissociatif à l'âge adulte.

L'attachement désorganisé implique deux comportements d'attachement dissociés l'un de l'autre pour une même personne. Ainsi le trouble de la personnalité borderline ou BPD est considéré, par Le Soi Hanté, comme une forme de dissociation.

L'attachement désorganisé est un « trauma dissimulé ». Il a des conséquences drastiques sur le cerveau des personnes souffrant de ce type d'attachement. La quantité et la constance du stress engendré par l'attachement désorganisé sont similaires voire supérieures à ce qu'on observe chez des enfants subissant des violences ou négligences physiques.

L'article est très dense, il explique les mécanismes en jeu lorsque les parents ne parviennent pas à tisser un attachement cohérent avec l'enfant. Les implications cliniques en termes de pistes de soins pour les troubles dissociatifs sont impressionnantes.

Allez lire l'article complet : > https://tinyurl.com/5a9j74wd <